Je quitte Lake Tekapo dans l’après-midi, mais j’ai du mal à quitter cet endroit. Je passe dans une petite église face au lac, et je m’arrête à devant une statue érigée en l’honneur des chiens de montagnes « sans qui l’élevage de nos moutons et la culture de nos montagnes ne seraient pas possibles. » Je m’arrête encore quelques minutes pour contempler cette couleur si atypique du lac et je reprends la route. J’arrive à Mount Cook dans la fin de journée. Là encore, je me prends une claque. En levant les yeux je constate que je suis tout à coup encerclée par des grandes chaines de montagnes enneigées. Au loin j’aperçois le fameux Mont Cook recouvert par la neige. Ouah. C’est ça qui est dingue ici, je peux passer d’un lac bleu turquoise à une montagne enneigée en seulement 45 minutes de route…

J’installe mon campement alors que la nuit tombe, mais impossible pour moi de tenir en place. Je pars un peu explorer les environs. Je pars marcher 5 minutes où je passe devant le repère des alpinistes. Une petite sculpture qui rend hommage à tous les alpinistes décédés dans le Mount Cook national park. Ah ouais ça fait pas mal de personnes quand même. J’ai du mal à m’imaginer comment on peut s’aventurer à escalader un monstre pareil, rien que d’ici la montagne me parait énorme, mais alors une fois dessus suspendu dans le vide, j’imagine pas…

Je retrouve Kaikeke pour entamer ma nuit après toutes ces émotions, mais là encore, impossible de dormir. Je me couche dans mon lit et j’ouvre le toit panoramique. OUAH. La nuit, comme au lac Tekapo, est super claire, et les étoiles sont incroyablement lumineuses. Je compte les étoiles filantes, j’essaye de retrouver des constellations… je sors pour m’essayer à une photo, mais c’est l’échec. Je reste là à pester contre mon niveau en photo, tout en grognant contre moi-même, je fais tout mon possible, pose longue, montée en iso… rien n’y fait. Pendant quelques secondes je regrette de ne pas avoir un Baptiste, un Lukas ou un Thomas dans mon sac pour me filer un coup de main. Après avoir encore un peu grogné contre moi-même et décompter une ou deux étoiles filantes de plus, et je pars me coucher.

Entre le bleu du lac et le blanc de la montagne
Entre le bleu du lac et le blanc de la montagne
Entre le bleu du lac et le blanc de la montagne
Entre le bleu du lac et le blanc de la montagne
Entre le bleu du lac et le blanc de la montagne
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